• Le grand départ : entre incertitudes et excitation

      Premier article dans ce blog pour finalement parler de mon futur départ aux USA...

     

     

    ... J'AI PEUUUUUUUUUUUUUUUUR !

     

    Le grand départ : entre incertitudes et excitation

     

        Tout d'abord parce qu'alors que nous sommes en juin je n'ai pas vraiment avancé au niveau de mon inscription sur le campus de ma fac

    (  j'ai reçu un mail m'invitant à m'inscrire via le site il y a 2 jours, mais alors que je regarde TOUS LES JOURS ma boîte mail, je ne l'ai ouvert qu'aujourd'hui et n'ai vu le mail qu'aujourd'hui. Aie-je précisé que le mail m'indiquait que j'avais jusqu'au lendemain pour m'inscrire et espérer avoir un logement universitaire ? Du coup, panique à bord, j'ai vite cliqué sur le lien pour m'inscrire afin d'avoir une chambre sur le campus américain en me disant de destresser car j'étais dans les temps puisqu'il me restait plus de 24h pour remplir le petit dossier. Mais là, patatra ( oui cette expression existe toujours ... ) : 

    LE SITE EST EN MAINTENANCE

    Et oui comme quoi, même aux USA les sites web des fac CRAIGNENT. J'ai donc harcelé de messages ma coordinatrice de l'université américaine et le responsable du campus... Et j'attends toujours aussi desespérément une réponse FAVORABLE et RASSURANTE.

     

       Quoi qu'il en soit je vis ainsi avec ce doute constant qui me pousse à me dire " Est-ce que je suis vraiment prête à partir pour neuf mois aux USA ? Toute seule ? MAIS POURQUOI JE ME SUIS LANCEE LA DEDANS ? " Là plupart du temps, ce doute me pousse même à baliser tellement que je me voies déjà là bas, seule dans ma chambre en train de pleurer ma Môman. Il parait que c'est une étape normale. 

       En même temps il faut remettre les choses dans leur contexte : Je vais partir pour la première fois plus loin que la distance entre chez moi et Pompei en Italie ( le point géographique le plus loin de chez moi que j'ai fait  jusqu'à maintenant, je crois bien... ), je vais prendre l'avion POUR LA PREMIERE FOIS, seule qui plus est, avant d'arriver en mode Jet Lag ( " My heart, heart, heart is so jet laaaaaag, is so jet laaaaag  " HAAAAA Simple Plan sortez de ce coooorp ! ) dans un pays que je connais pas, et ce, une fois de plus, toute seule. Vous comprenez un peu plus ma détresse là ? Alors oui, je sais parfaitement au fond que je vais vivre une superbe expérience que je n'oublierai pas, que je vais vivre un truc unique et que je me rends bien compte de la chance inouïe que j'ai de pouvoir étudier neuf mois dans une université privé des Etats-Unis, ETC... mais je flippe quand même. Des fois, j'ai même envie de tout arrêter car je me dis que je supporterai pas le voyage, le choc culturel ( peut être pas si important m'enfin quand même, on parle des States et de la France hein ), de la distance, du mal du pays. Je vous jure. Ca m'est déjà arriver d'esperer plus que tout d'être accepter dans une université américaine autant que je souhaitais ne pas être prise. Pourtant jusque là, c'est moi qui ai choisis de me lancer là dedans, alors je ne peux pas faire demi tour comme ça.

       D'autant plus que dans ces moments, je me suis rendue compte qu'il était primordiale de se souvenir pourquoi on s'est lancé dans ce genre de projet, qu'est ce qui nous a poussé à le faire. Et je me dis que si j'ai eu justement le courage et la détermination ( et surtout l'envie ) de m'inscrire dans un programme d'échanges, c'est que forcément j'étais prête, car je ne l'ai pas fait sur un coup de tête, ça c'est certain. Au fond c'est normal d'appréhender, car c'est l'inconnu, et l'inconnu et l'humain, en général, c'est pas un très bon mélange. Ca peut même être terrifiant. Mais il faut se lancer parce que c'est comme ça. 

     

    Bin oui Alicia, si tu t'es lancée dans ce projet magique, c'était bien pour une bonne raison.. Même si dans tes moments incontrôlable de flippe totale tu as tendance à oublier  qu'elle était cette bonne raison. Je t'assure qu'il y en avait une. Alors tâche de t'en souvenir et de t'estimer heureuse d'être sur le point de vivre une si jolie aventure. 

    Non mais oh !

     

    Cet article est sponsorisé par les infusions détente et bien être, et par Manon, ma meilleure amie qui a eu la sagesse necessaire pour me rassurer par messages suite à une de mes nouvelles soirées d'angoisse. Big up !

     


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  • Commentaires

    1
    Jo'
    Samedi 8 Juin 2013 à 16:41

    Quelle aventure en effet. Je me reconnais un peu dans ton message, bien que partant que 3 mois. Je me souvient de l'appréhension avant de monter dans l'avion, les gillis dans le ventre lors du décolage ! L'arriver à l'aéroport dans un pays inconnu, rechercher le bon hall d'arriver et espérer de tous cœur que ma valise aie bien voyagée avec moi ! Et puis prendre le train en espérant savoir quand descendre. C'est bon, me voila arriver dans la bonne ville, reste plus qu'à trouver ma chambre. Ensuite viens le temps d'adaptation. Mais c'est quoi ce magasin ??? Comment je vais survivre... Il n'y a même pas de fromage... 300 courrones ??? Combien ça fait en euro tout ça ? Oh purée j'ai mal à la tête et suis assomé par la fatigue, oui parler, penser (rêver !!!!) en anglais c'est vraiment usant... Et puis on s'habitue, c'est fou comme l'esprit est capable de se créer une routine rapidement, cette routine si rassurante, que l'on avait perdu l'espace de deux (longues) semaines ! Mais je viens de me rendre compte, il me reste plus qu'une semaine... Au font c'est passé trop vite, mais que ce fut bon !!!

     

     

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