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    Bridgewater college, VA

     

    Ca y est, j'y suis finalement arrivée. Bien évidemment entre mon dernier article et celui ci j'ai réussi à avoir mon visa hein. ( D'ailleurs plus de peur qu'autre chose.. Si les américains ont la réputation d'être extrêmement stricts concernant l'immigration et donc qu'on peut s'attendre à l'ambassade de voir des mecs qui te sourient pas et qui font tout pour ne pas te donner ton visa, figurez vous qu'au final, la réalité est toute autre. Les membres du consulat sont souriants, avenants, et quand le moment de l'interview arrive, ils ne sont pas si méchants que ça. Bien évidemment ils essayent de savoir si tu es un terroriste ou un trafiquant de drogues, mais en général, ça se passe plutôt bien.)

      Bref, tout ça pour finalement me mener où je suis. Aux Etats-Unis. En Virginie. A Bridgewater College. Bien évidemment j'ai du prendre l'avion et comme dit précédemment c'était la première fois. Mais s'est allé, finalement c'était pas si mal, même pas peur ! ( Je ne dirais pas la même chose d'une dame assise deux rangées devant moi durant le trajet Paris-Washington DC et qui, à chaque turbulences ou petites secousses, se précipitait sur son sac pour y prendre sa Bible, ses lèvres collées à son chapelet. RASSURANT TIENS. ). Arrivée à Washington DC ( 30°, temps humide, bref, bien lourd. ) j'ai du attendre une demi heure environ à la douane. Là par contre, c'est pas la même qu'au consulat hein, les mecs de la douane te montrent de manière évidente qu'ils ont un flingue et qu'ils n'hésiteront pas à s'en servir si tu te fous de leur gueule, et bien évidemment ils ne te sourient pas et te parlent quasiment pas. Sauf pour dire " Passport " et " Why are you here ? ". T'as beau n'avoir rien à te reprocher, tu flippes un peu. Quand même. Bref, après 2heures de voiture ( j'ai été receptionné par un monsieur fort gentil de Bridgewater College ), avoir visité ma super maison ( oui, oui, je suis dans une maison, dans le campus. 3 chambres, une cuisine, garage, 2 salles de bains et une salle de séjour au rez-de-chaussé et deux autres chambres, une cuisine et salle de bain à l'étage, où je vis, donc. ) et fait la connaissance de Malinda ma roommate, et Rim, ma colocataire, j'ai couru pour me blottir dans les bras de Morphée. 

       Ici, les campus sont vraiment un lieu de vie où tout est organisé pour que tu passes un bon séjour. Il y a tout un tas de clubs proposés, une salle de sport, piscine, etc. Bref c'est vraiment sympa. Cela va faire deux jours entiers que je suis ici et avec les autres étudiants ISEP ( l'organisation avec laquelle je suis partie, donc ) on nous a déjà proposé un tour du campus, des rencontres avec des membres du personnels et professeurs ( tous plus gentils et accueillants les uns que les autres ), une aide pour se retrouver sur le site internet et nous inscrire aux cours, et deux diners avec d'autres étudiants, à discuter et faire des jeux de connaissance. Sans oublier qu'on nous a également emmené en minivan en ville pour acheter tout ce qu'il nous manquait dans nos chambres et éventuellement acheter un portable ou carte sim. 

       Le seul petit défaut pour l'instant qui fait l'unanimité, c'est le manque de transport. Bridgewater est une toute petite ville, près d'une autre à peine plus grande, et à deux heures de Washington DC. Malheureusement, il y a très peu de bus et train. La plupart des étudiants ici ont une voiture donc il est facile pour eux de se déplacer à leur aise. Pour nous c'est plus compliqué. Nous comptons donc nous organiser afin de louer une voiture ou appeler des taxis si nous voulons bouger un peu. Il parait que c'est largement moins cher qu'en France ou en Europe, d'ailleurs. On verra, donc. 

       Bref, le début des cours sera mardi ou mercredi, je ne sais plus exactement. ( inquiétant de ne pas savoir, je sais mais que voulez vous, je suis encore en mode jetlag, je peux pas me souvenir de tout.. HA-HA ).


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  • Ca y est. Tout est quasiment prêt. 

       Plus que le rendez vous tant redouté du visa et ce sera bon. Ha il faudra aussi que je songe à me réinscrire dans mon Université en France. ( Oui parce que même si je serai aux USA, inscrite dans une autre université, étant donné que je participe à un programme d'échange, je dois également être inscrite dans mon Université en France. Voilà, voilà. Comme si j'avais déjà pas assez de paperasses.. )

       Mes billets d'avion sont achetés. Quand je suis allée à l'agence, j'ai cru aller à un rendez vous chez le dentiste. Sérieux. Genre mal au ventre, la phrase " Putain qu'est ce que je fous là, foutez moi la paix " qui tournait en rond dans ma tête. Bref, la loose. C'est ma chère mamounette qui a récupéré les papiers pour les billets, actuellement. Autrement dit je ne les ai pas encore vu, et quelque part je sais pas si j'ai envie de les voir. J'angoisse. Parce que quand je les aurai dans mes mains, tout ceci sera bel et bien réel. Et ça, ça fait flipper. C'est excitant hein, je dis pas, genre je pars neuf mois aux states, dans une université privée, pépère, c'est classe. Carrément même. Mais ouais, j'ai les pétoches quoi. Oui, je ne suis pas cette warrior que tout le monde pense que je suis, je sais, je vous déçois profondément ( GROS LOL ). 

     

    Du coup, avec tout ce stress, angoisse, appréhension, excitation, bref appelez ça comme vous voulez, j'ai pu faire la connaissance d'une vieille amie maintenant : 

     L'iiiinsomniiiiiie  

     Ce qui est super avec l'insomnie, c'est que vu que tu dors pas, tu trouves plein de trucs super à faire pour t'occuper ! 

    JE DECONNE. 

     

    C'est l'horreur. Tu tournes dans ton lit, pense à ton prochain départ aux USA, puis finalement pour te changer les idées tu penses à plein de choses, la vie, ses aléas, les choix qu'on a à faire, les regrets. C'est glauque quoi. Oui voilà, tu déprimes. Comme un baby blues. Mais sans le bébé tu vois. Heureusement que je dessine et que j'ai ce putain de blog ( OUAIS JE DEVIENS VULGAIRE AND SO WHAT ?! ) pour m'occuper parce que sinon je pense que je me serais défenestrée. Et vu que je vis au premier étage c'est vous dire... 

     

     

    Pour en revenir à l'angoisse du départ, autre problème plus ou moins majeur : 

    Je vais prendre l'avion. Pour la première fois. 

    Quand je vois toutes ces premières fois que je vais faire en décidant de faire ma troisième année de licence aux USA, j'ai l'impression d'être un peu une Indiana Jones version 2013. 

     

    Et avec tout ça, ok, je me plains. Mais je sais ce que vous pensez, et je suis d'accord. Il faut être hyper réaliste. Cette année, aux USA, à tout les coup, bin,

    je vais la kiffer, quoi.


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