•  Les séries 90'

     Un article qui sert à rien mais que j'avais envie d'écrire alors que je zappais desespérement et que, voyant les chaînes défilées j'ai constaté de plus en plus de diffusions de vieilles séries des années 90. Walker Texas Ranger, X files, et j'en passe. Du coup je me suis rendue compte qu'étant petite, il y avait énormément de séries qui m'avaient marquées et m'avaient plus ou moins influencées. J'ai décidé d'en faire un top 10 pour vous faire remonter vous aussi en enfance et vous rendre tout nostalgiques et niais. Ce classement n'est pas un ordre de préférence, je l'ai juste fait au fur et à mesure que les séries me venaient en tête. 

     

     

    Les séries 90'

     

     1. Demain à la une  

       L'histoire de Gary Hobson, fraichement divorcé et au chomage qui reçoit quotidiennement un journal apporté par un chat et qui contient les nouvelles du lendemain ( le journal, pas le chat. ). Depuis cette série, je regardais toujours les dates des journaux dans l'espoir de trouver LE journal avec les nouvelles du lendemain. Je me voyais déjà super héro, me jetant sur les routes pour sauver les piétons en danger. Bon, j'avais 8 ans, il y avait peu de chances pour que je réussisse m'enfin... Quoi qu'il en soit quand j'ai eu mon chat, mon espoir a grandi : m'apporterait-il le journal du lendemain ? Bon, en réalité mon chat n'est jamais sorti de mon appartement et depuis il a pris 10 kilos. Donc pour aller chercher le journal et me le rapporter le matin à 6h30, c'est  fichu maintenant. C'est con, je suis sûre que j'aurais été meilleure que Gary Hobson.

     

     

    2. Charmed

       Allez les filles, qui parmis nous n'a jamais rêvé étant petite d'avoir les mêmes pouvoirs que les soeurs Hallywell ? ( et ayant grandi qui n'a jamais rêvé d'être aussi canon qu'elles ? Sauf comme Rose McGowan, avec son botox maintenant elle ressemble plus à un alien qu'à une sorcière sexy ).  Depuis cette série, j'ai appris l'importance de la fraternité, de la sagesse et de l'amour... Non je déconne. J'ai surtout appris qu'on pouvait être sorcières, quasiment fauchées et vivant dans un putain de manoir et continuer à se fringuer comme un mannequin avec des fringues différents à chaque nouvelles aventures et que entre deux consultations du Livre des Ombres dans une situation hyper critique, il était toujours possible de prendre le temps de se remmetre un peu de gloss. Le maquillage, ça change tout, surtout quand on doit affronter un démon. C'est genre.. Vital. 

     

     

    3. Buffy contre les vampires

       L'histoire d'une lycéenne qui n'a rien demandé et qui se retrouve du jour en lendemain à chasser des vampires et d'autres créatures bizarres mais qui ont quasiment toutes la même gueule. Entre temps Buffy tombe amoureuse d'un vampire ( forcément... ). Avec un nom super flippant et tout : Angel. HA. HA. Il y avait Spike aussi qui était cool. Vous savez le vampire super méchant-gentil et qui a une affreuse permanente jaune PETANT. Depuis cette série, je vous avoue que j'ai pas appris grand chose. Juste que les vampires au soleil, ça crame. Et que vous devez toujours vous promenez avec un pieux en bois ou un crucifix. Au cas où. En fait ce que j'ai surtout retenu de cette série, c'est... LE GENERIQUE. Halala, mes premiers headbangs... 

     

     

    4. Sister sister

       L'histoire de Tia et Tamera, deux jumelles adoptées séparemment qui finissent par se retrouver 14 ans plus tard et décident de vivre ensemble. Le but ultime dans cette série était surtout de différencier Tia de Tamera. Si tu les reconnaissais pas, attention, t'étais pas un vrai fan ! Depuis cette série, dès que quelqu'un était de trop dans un groupe d'amis, ou venaient de dire quelque chose de pas drôle voire de très lourd, on avait tendance à dire " RENTRE CHEZ TOI ROGEEEEER ! ". Alala, à cette époque tout le monde comprenait. Maintenant on a tendance à me répondre " Mais... Je m'appelle pas Roger. ". Super.

     

     

    5. Une nounour d'enfer

       L'histoire de Fran Fine qui devient nounou chez Maxwell Shefield, riche organisateur de théatre ( je crois ou un truc du genre, à l'époque je comprenais rien à son travail, je savais juste qu'il était riche, c'était suffisant pour comprendre. ) Cette série a du en marquer plus d'un, avec miss Fiiiiine et le super générique ou nous, pauvres français que nous sommes, on croyait toujours que les premiers mots de la chanson étaient " J'ai besoin que doubibu  ". Depuis cette série, dès que je rigolais bêtement je ne pouvais pas m'empêcher d'ajouter " Hahahahahaha Monsieur Sheffiiiiiiiield ".  

     Les séries 90'

     

    6. Sidney Fox, l'aventurière. 

       Le titre résume la série. Pour ressembler à Sidney Fox il fallait enfiler un short brun et un débardeur noir à la Lara Croft et ça passait. Je me roulais dans l'appartement à la recherche d'un saphir perdu appartenant à la Reine d'Angleterre et appelait partout Nigel, mon boulet d'assistant. Quand on regarde, le scénario était en général plutôt pourri, mais vu que l'actrice était plutôt canon, je suppose que c'est ce qui a fait que la série soit diffusable. Depuis cette série, j'étais persuadée qu'être aventurière était un boulot à plein temps, bien rémunéré, vous donnant un corps de rêve et un assistant prêt à vous rendre le moindre service. J'étais très drôle étant gamine, en fait. 

     

     

    7. Dawson 

       " I don't to wait for our liiiives to be oveeer " Haaaa le super générique de Dawson avec ses " touloutoutoutouuuu ". Dawson, jeune lycéen rêveur et romantique, avec ses cheveux blonds qui lui tombaient devant les yeux. J'ai surtout le souvenir d'une série interminable ou on avait pu voir chaque acteur avoir au moins la trentaine... A se demander constamment si Joey allait finir avec Dawson ou non. A voir des personnages principaux qui meurt, des scènes super intenses avec la musique pop ou la ballade qui allaient super bien avec et qui te faisaient chialer... Mais attendez... Je parle de Dawson là ou des Frères Scott ..? 

     

     

    8. Cousin Skeeter

       J'ai jamais compris le concept de cette série. OK, on voyait la relation fraternelle entre deux cousins et tout... Mais juste une question... POURQUOI UNE MARIONETTE ? C'est tout ce que j'aurai à dire sur cette série... 

     

     

    9. Fais moi peur

       TOUT, absolument tout dans cette série était absolument flippant. A commencer par son générique. UNE HORREUR. Depuis cette série, j'ai eu une certaine angoisse des clowns, des balancoires qui grincent, des allumettes dans le noir, des feu de camps, des caves, des greniers, des voisins trop gentils, des piscines municipales désertes, des magasins d'antiquité, des chiens enragés... J'ai juste toujours voulu savoir comment ils faisaient dans la série pour changer de couleurs les flammes du feu de camp. Avec du sable en plus. Trop balèse. 

     

     

    10. F.R.I.E.N.D.S

       On garde le meilleur pour la fin, tout de même. Parce que cette série a tout simplement berçé mon enfance, adolescence, et... En fait elle continue à me bercer. Et me faire rire. Et pleurer aussi. Enfin bref. L'un des meilleurs épisodes : Celui où il y a Brad Pitt qui déteste Rachel. C'était rigolo à l'époque car ils étaient ensemble et c'est rigolo maintenant parce que... Parce que c'est Friends, donc c'est rigolo... Bref... Depuis cette série, j'espère secretement un jour que mes meilleurs amis habiteront de l'autre côté de mon couloir d'immeuble, ou en face de chez moi. Et j'aime bien faire ma Janice en criant distinctement à tout va " OH. MON. DIEU ". Et je considère que " Tu pues le chat " est un véritable tube qui n'a pas su être apprécié à sa juste valeur. 

     

    Les séries 90'

     

     


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  •   Premier article dans ce blog pour finalement parler de mon futur départ aux USA...

     

     

    ... J'AI PEUUUUUUUUUUUUUUUUR !

     

    Le grand départ : entre incertitudes et excitation

     

        Tout d'abord parce qu'alors que nous sommes en juin je n'ai pas vraiment avancé au niveau de mon inscription sur le campus de ma fac

    (  j'ai reçu un mail m'invitant à m'inscrire via le site il y a 2 jours, mais alors que je regarde TOUS LES JOURS ma boîte mail, je ne l'ai ouvert qu'aujourd'hui et n'ai vu le mail qu'aujourd'hui. Aie-je précisé que le mail m'indiquait que j'avais jusqu'au lendemain pour m'inscrire et espérer avoir un logement universitaire ? Du coup, panique à bord, j'ai vite cliqué sur le lien pour m'inscrire afin d'avoir une chambre sur le campus américain en me disant de destresser car j'étais dans les temps puisqu'il me restait plus de 24h pour remplir le petit dossier. Mais là, patatra ( oui cette expression existe toujours ... ) : 

    LE SITE EST EN MAINTENANCE

    Et oui comme quoi, même aux USA les sites web des fac CRAIGNENT. J'ai donc harcelé de messages ma coordinatrice de l'université américaine et le responsable du campus... Et j'attends toujours aussi desespérément une réponse FAVORABLE et RASSURANTE.

     

       Quoi qu'il en soit je vis ainsi avec ce doute constant qui me pousse à me dire " Est-ce que je suis vraiment prête à partir pour neuf mois aux USA ? Toute seule ? MAIS POURQUOI JE ME SUIS LANCEE LA DEDANS ? " Là plupart du temps, ce doute me pousse même à baliser tellement que je me voies déjà là bas, seule dans ma chambre en train de pleurer ma Môman. Il parait que c'est une étape normale. 

       En même temps il faut remettre les choses dans leur contexte : Je vais partir pour la première fois plus loin que la distance entre chez moi et Pompei en Italie ( le point géographique le plus loin de chez moi que j'ai fait  jusqu'à maintenant, je crois bien... ), je vais prendre l'avion POUR LA PREMIERE FOIS, seule qui plus est, avant d'arriver en mode Jet Lag ( " My heart, heart, heart is so jet laaaaaag, is so jet laaaaag  " HAAAAA Simple Plan sortez de ce coooorp ! ) dans un pays que je connais pas, et ce, une fois de plus, toute seule. Vous comprenez un peu plus ma détresse là ? Alors oui, je sais parfaitement au fond que je vais vivre une superbe expérience que je n'oublierai pas, que je vais vivre un truc unique et que je me rends bien compte de la chance inouïe que j'ai de pouvoir étudier neuf mois dans une université privé des Etats-Unis, ETC... mais je flippe quand même. Des fois, j'ai même envie de tout arrêter car je me dis que je supporterai pas le voyage, le choc culturel ( peut être pas si important m'enfin quand même, on parle des States et de la France hein ), de la distance, du mal du pays. Je vous jure. Ca m'est déjà arriver d'esperer plus que tout d'être accepter dans une université américaine autant que je souhaitais ne pas être prise. Pourtant jusque là, c'est moi qui ai choisis de me lancer là dedans, alors je ne peux pas faire demi tour comme ça.

       D'autant plus que dans ces moments, je me suis rendue compte qu'il était primordiale de se souvenir pourquoi on s'est lancé dans ce genre de projet, qu'est ce qui nous a poussé à le faire. Et je me dis que si j'ai eu justement le courage et la détermination ( et surtout l'envie ) de m'inscrire dans un programme d'échanges, c'est que forcément j'étais prête, car je ne l'ai pas fait sur un coup de tête, ça c'est certain. Au fond c'est normal d'appréhender, car c'est l'inconnu, et l'inconnu et l'humain, en général, c'est pas un très bon mélange. Ca peut même être terrifiant. Mais il faut se lancer parce que c'est comme ça. 

     

    Bin oui Alicia, si tu t'es lancée dans ce projet magique, c'était bien pour une bonne raison.. Même si dans tes moments incontrôlable de flippe totale tu as tendance à oublier  qu'elle était cette bonne raison. Je t'assure qu'il y en avait une. Alors tâche de t'en souvenir et de t'estimer heureuse d'être sur le point de vivre une si jolie aventure. 

    Non mais oh !

     

    Cet article est sponsorisé par les infusions détente et bien être, et par Manon, ma meilleure amie qui a eu la sagesse necessaire pour me rassurer par messages suite à une de mes nouvelles soirées d'angoisse. Big up !

     


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