• Ca y est. Tout est quasiment prêt. 

       Plus que le rendez vous tant redouté du visa et ce sera bon. Ha il faudra aussi que je songe à me réinscrire dans mon Université en France. ( Oui parce que même si je serai aux USA, inscrite dans une autre université, étant donné que je participe à un programme d'échange, je dois également être inscrite dans mon Université en France. Voilà, voilà. Comme si j'avais déjà pas assez de paperasses.. )

       Mes billets d'avion sont achetés. Quand je suis allée à l'agence, j'ai cru aller à un rendez vous chez le dentiste. Sérieux. Genre mal au ventre, la phrase " Putain qu'est ce que je fous là, foutez moi la paix " qui tournait en rond dans ma tête. Bref, la loose. C'est ma chère mamounette qui a récupéré les papiers pour les billets, actuellement. Autrement dit je ne les ai pas encore vu, et quelque part je sais pas si j'ai envie de les voir. J'angoisse. Parce que quand je les aurai dans mes mains, tout ceci sera bel et bien réel. Et ça, ça fait flipper. C'est excitant hein, je dis pas, genre je pars neuf mois aux states, dans une université privée, pépère, c'est classe. Carrément même. Mais ouais, j'ai les pétoches quoi. Oui, je ne suis pas cette warrior que tout le monde pense que je suis, je sais, je vous déçois profondément ( GROS LOL ). 

     

    Du coup, avec tout ce stress, angoisse, appréhension, excitation, bref appelez ça comme vous voulez, j'ai pu faire la connaissance d'une vieille amie maintenant : 

     L'iiiinsomniiiiiie  

     Ce qui est super avec l'insomnie, c'est que vu que tu dors pas, tu trouves plein de trucs super à faire pour t'occuper ! 

    JE DECONNE. 

     

    C'est l'horreur. Tu tournes dans ton lit, pense à ton prochain départ aux USA, puis finalement pour te changer les idées tu penses à plein de choses, la vie, ses aléas, les choix qu'on a à faire, les regrets. C'est glauque quoi. Oui voilà, tu déprimes. Comme un baby blues. Mais sans le bébé tu vois. Heureusement que je dessine et que j'ai ce putain de blog ( OUAIS JE DEVIENS VULGAIRE AND SO WHAT ?! ) pour m'occuper parce que sinon je pense que je me serais défenestrée. Et vu que je vis au premier étage c'est vous dire... 

     

     

    Pour en revenir à l'angoisse du départ, autre problème plus ou moins majeur : 

    Je vais prendre l'avion. Pour la première fois. 

    Quand je vois toutes ces premières fois que je vais faire en décidant de faire ma troisième année de licence aux USA, j'ai l'impression d'être un peu une Indiana Jones version 2013. 

     

    Et avec tout ça, ok, je me plains. Mais je sais ce que vous pensez, et je suis d'accord. Il faut être hyper réaliste. Cette année, aux USA, à tout les coup, bin,

    je vais la kiffer, quoi.


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  •   Premier article dans ce blog pour finalement parler de mon futur départ aux USA...

     

     

    ... J'AI PEUUUUUUUUUUUUUUUUR !

     

    Le grand départ : entre incertitudes et excitation

     

        Tout d'abord parce qu'alors que nous sommes en juin je n'ai pas vraiment avancé au niveau de mon inscription sur le campus de ma fac

    (  j'ai reçu un mail m'invitant à m'inscrire via le site il y a 2 jours, mais alors que je regarde TOUS LES JOURS ma boîte mail, je ne l'ai ouvert qu'aujourd'hui et n'ai vu le mail qu'aujourd'hui. Aie-je précisé que le mail m'indiquait que j'avais jusqu'au lendemain pour m'inscrire et espérer avoir un logement universitaire ? Du coup, panique à bord, j'ai vite cliqué sur le lien pour m'inscrire afin d'avoir une chambre sur le campus américain en me disant de destresser car j'étais dans les temps puisqu'il me restait plus de 24h pour remplir le petit dossier. Mais là, patatra ( oui cette expression existe toujours ... ) : 

    LE SITE EST EN MAINTENANCE

    Et oui comme quoi, même aux USA les sites web des fac CRAIGNENT. J'ai donc harcelé de messages ma coordinatrice de l'université américaine et le responsable du campus... Et j'attends toujours aussi desespérément une réponse FAVORABLE et RASSURANTE.

     

       Quoi qu'il en soit je vis ainsi avec ce doute constant qui me pousse à me dire " Est-ce que je suis vraiment prête à partir pour neuf mois aux USA ? Toute seule ? MAIS POURQUOI JE ME SUIS LANCEE LA DEDANS ? " Là plupart du temps, ce doute me pousse même à baliser tellement que je me voies déjà là bas, seule dans ma chambre en train de pleurer ma Môman. Il parait que c'est une étape normale. 

       En même temps il faut remettre les choses dans leur contexte : Je vais partir pour la première fois plus loin que la distance entre chez moi et Pompei en Italie ( le point géographique le plus loin de chez moi que j'ai fait  jusqu'à maintenant, je crois bien... ), je vais prendre l'avion POUR LA PREMIERE FOIS, seule qui plus est, avant d'arriver en mode Jet Lag ( " My heart, heart, heart is so jet laaaaaag, is so jet laaaaag  " HAAAAA Simple Plan sortez de ce coooorp ! ) dans un pays que je connais pas, et ce, une fois de plus, toute seule. Vous comprenez un peu plus ma détresse là ? Alors oui, je sais parfaitement au fond que je vais vivre une superbe expérience que je n'oublierai pas, que je vais vivre un truc unique et que je me rends bien compte de la chance inouïe que j'ai de pouvoir étudier neuf mois dans une université privé des Etats-Unis, ETC... mais je flippe quand même. Des fois, j'ai même envie de tout arrêter car je me dis que je supporterai pas le voyage, le choc culturel ( peut être pas si important m'enfin quand même, on parle des States et de la France hein ), de la distance, du mal du pays. Je vous jure. Ca m'est déjà arriver d'esperer plus que tout d'être accepter dans une université américaine autant que je souhaitais ne pas être prise. Pourtant jusque là, c'est moi qui ai choisis de me lancer là dedans, alors je ne peux pas faire demi tour comme ça.

       D'autant plus que dans ces moments, je me suis rendue compte qu'il était primordiale de se souvenir pourquoi on s'est lancé dans ce genre de projet, qu'est ce qui nous a poussé à le faire. Et je me dis que si j'ai eu justement le courage et la détermination ( et surtout l'envie ) de m'inscrire dans un programme d'échanges, c'est que forcément j'étais prête, car je ne l'ai pas fait sur un coup de tête, ça c'est certain. Au fond c'est normal d'appréhender, car c'est l'inconnu, et l'inconnu et l'humain, en général, c'est pas un très bon mélange. Ca peut même être terrifiant. Mais il faut se lancer parce que c'est comme ça. 

     

    Bin oui Alicia, si tu t'es lancée dans ce projet magique, c'était bien pour une bonne raison.. Même si dans tes moments incontrôlable de flippe totale tu as tendance à oublier  qu'elle était cette bonne raison. Je t'assure qu'il y en avait une. Alors tâche de t'en souvenir et de t'estimer heureuse d'être sur le point de vivre une si jolie aventure. 

    Non mais oh !

     

    Cet article est sponsorisé par les infusions détente et bien être, et par Manon, ma meilleure amie qui a eu la sagesse necessaire pour me rassurer par messages suite à une de mes nouvelles soirées d'angoisse. Big up !

     


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